Comme l'a dit si bien Gustave Flaubert: "L'avenir nous tourmente, le passé nous retient. C'est pour ces raisons que le présent nous échappe. " En effet, croire que nous maitrisons notre futur est un leurre car il n'existe pas. Sans parler de notre passé, qui lui est terminé sans aucune possibilité d'y accéder pour le modifier. Ce qui n'est pas le cas de notre présent qui lui est certain à chaque instant...profitons-en! Le moment présent? "J'aime pas" répond le cerveau A l'heure où le COVID-19 nous fige dans un futur incertain, que les questionnements ne cessent de se faire entendre par toutes les voix et voies, nous souhaiterions pouvoir tout savoir, contrôler, modifier afin de se rassurer et de s'assurer un futur serein et sans embûche. Nos souhaits restent vains. Ce cerveau qui culmine tout en haut de notre corps dirige nos pensées dans des directions bien souvent peu bénéfiques pour nous. Faisant des allés-retour entre le passé et le futur, ces pensées n'arrivent à s'arrêter que dans l'instant, dans ce moment présent où tout est vrai et où tout est possible. Un bon dans le passé? Est-ce bon ou mieux vaut-il s'en passer? Malgré que le dicton: "ce qui est fait, est fait!" soit connu de tous et que chacun d'entre-nous ayons bien conscience de notre impuissance face à notre passé, notre cerveau persiste et ne cesse de nous faire replonger dans certains souvenirs, pensant parfois que la nostalgie, le regret ou la culpabilité pourraient tout modifier. Des ruminations bien souvent désagréables et stériles, n'ayant que pour effet de laisser notre présent nous glisser entre les doigts tel un savon noir entre deux mains mouillées. Un bon dans le futur? Pourquoi pas, vu qu'il a été créé pour être changé (dixit Paulo Coehlo)! Même si consciemment nous savons que demain n'existe pas encore, que c'est un futur inconnu et que tout est possible, notre cerveau veut pouvoir contrôler son avenir et persiste à se créer des histoires qu'il perçoit comme vrai. Et oui! Notre cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l'imaginaire, c'est bon à savoir! Notre cerveau, voulant par tous les moyens nous éviter la souffrance, a cette fâcheuse tendance à créer des scénarios bien souvent peu glorieux avec la fameuse phrase qui débute par un "Et si...?". Son objectif? trouver uns solution afin d'éviter chaque éventuelle tuile qui pourrait nous tomber sur la tête. Aïe! Il est passé où notre "moment présent"? Il est vrai qu'à peine sortis des couches, nos parents se sont penchés sur nous, le regard rempli d'espoir en nous questionnant: " Tu voudras faire quoi comme métier quand tu seras grand?" Qu'à peine la 18ème bougie soufflée, le courtier en assurance tambourine à notre porte les bras remplis de potentiels contrats, afin de mettre en place un plan de prévoyance qui nous assurera une retraite agréable. Nous n'avons pas appris à Être et à vivre pleinement notre moment présent, ou plutôt nous avons "désappris" car dans notre plus jeune âge c'était une capacité innée. Rappelez-vous! Quand vous sautiez dans les gouilles, pensiez-vous à autre chose que la joie éprouvée à cet instant? Et si nous éduquions notre cerveau? Notre cerveau est une machine à penser. Nous avons environs 60'000 pensées par jour qui apparaissent et disparaissent dans notre chère caboche et, tenez-vous bien! nous ne sommes conscients que de 5% de ces pensées. Sans aucun contrôle, la pensée nait et l'histoire se construit. Nous passons notre temps à nous raconter des histoires qui n'existent pas ou qui n'existent plus. Suivant notre état émotionnel du moment, l'histoire peut être positive et rassurante ou au contraire, totalement angoissante. Cependant, même si nous ne contrôlons pas la première pensée, la deuxième si! et nous pouvons décider consciemment de la laisser "fleurir" ou de la "couper à la racine" afin qu'elle ne nous emmène pas dans une histoire rocambolesque. De cette manière, nous revenons au moment présent. Je vous invite donc à devenir l'horticulteur de vos pensées et à choisir consciemment lesquelles vous souhaitez laisser fleurir ou non.Ainsi, vous n'allez plus subir votre mental et en être esclave mais en devenir son "maître". Et l'hypnose dans tout ça? Elisabeth Erickson, épouse de Milton Erickson ("Papa" de l'hypnose Ericksonienne) a créé l'induction nommée " La Spirale Sensorielle". Cette technique permet à elle seule de calmer le mentale, réduire le stress et retrouver le calme et la paix du "moment présent". Comment ça marche? La Spirale Sensorielle durée environs 5" (à pratiquer sans modération) Le principe de la Spirale Sensorielle est de focaliser votre attention sur un point fixe réel ou imaginaire. Vous pouvez le voir (visuel), l'entendre (auditif) ou le ressentir (kinesthésique). 1. Commencez par 5 éléments visuels en laissant s'écouler 3 secondes environs entre chaque, afin de calmer le rythme. 2. Continuez par 5 éléments auditifs 3. Puis fermez les yeux et ressentez 5 éléments (exemples: l'air rentrer dans vos narines, le tissu de votre pantalon sur votre cuisse, le souffle du vent, la chaleur du soleil, le battement de votre coeur, etc.) Cela donne un scripte tel que: Et je vois un oiseau et je vois....et je vois....et je vois....et je vois...., et j'entends...et j'entends...et j'entends...et j'entends...et j'entends..., et je ressens..., et je ressens..., et je ressens..., et je ressens..., et je ressens. 4. Recommencez avec 4 éléments visuels, puis 4 éléments auditifs, puis fermez les yeux et 4 éléments kinesthésiques. 5. Idem avec trois éléments de chaque 6. Puis deux 7. Puis un 8. Ensuite, appréciez les bienfaits avant de reprendre vos activités tout en restant connecté à cette paix retrouvée dans le "moment présent". Et si vous préférez écouter ma voix qui vous accompagne, cliquez simplement sur la vidéo youtube ci-dessous: Début de la technique à 2,10 minutes. Bonne découverte! |
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